« C’est un bois et c’est une ville » Pierre Loti
Les passagers commencent à s’agiter dans l’avion, Ispahan est en approche. Le hublot nous laisse entrevoir un paysage désertique mais toujours rien de la ville.
Nous apprendrons par la suite que celle-ci se situe à environ 30 kms de l’aéroport, en plein désert.
Les douaniers de l’aéroport d’Ispahan
Notre crainte : allons-nous passer la douane ? En effet, nous avions fait le choix de prendre le visa à l’aéroport, muni simplement de passeport et de l’invitation que nous avions obtenue par l’agence Perse Voyage. Celle-ci n’était pas indispensable ; le douanier l’a à peine regardée.
Nous arrivons le matin à l’aéroport d’Ispahan.
Nous complétons à l’aéroport la demande de visa (pas besoin de photo, ni d’invitation, ni empreinte) 150 € pour 2.
Le douanier est charmant et est très fier de formuler quelques mots qu’il connaît en français.
Pas de bus, seulement des taxis à la sortie de l’aéroport : taxi jaune et taxi privé.
10 € la course pour se rendre à l’hôtel Ebne Sina réservé au préalable par mail. Seule obligation lorsqu’on arrive sur le territoire est d’avoir une adresse d’hébergement (la première nuit suffit) à communiquer à la douane.
Arrivés à l’hôtel, la chambre ne semble pas avoir été réservée, beaucoup de discussion. On nous attribue cependant la chambre 106, décor simple, chambre propre avec climatisation et frigidaire. On se fait confirmer le prix 60 $ la nuit B/B.
Près de l’hôtel, se trouve un bazar proche de la Mosquée James. Nous y déambulons durant plus de 2 heures. On y voit beaucoup de tissus, peu de produits alimentaires et des espaces ombragés qui sont bienvenus.
On en a profité pour déguster de délicieux smoothies (jus de melon), glace et échanger un peu de liquide.
En se rendant à la banque, un agent nous a accompagné dans le bazar, secteur orfèvrerie à l’étage pour effectuer le change 100 € = 3 800 000 IRR
Un conseil pour échanger vos euros en Iran : faites-le en Iran. Comme beaucoup de pays avec des barrières pour acheter des devises, le cours est beaucoup plus intéressant à l’intérieur du pays.
Le change ne se fait pas dans des banques mais dans des magasins agréés, souvent des magasins d’orfèvrerie ou de tapis. Les vendeurs de rue sont également une bonne alternative.
Retour à l’hôtel avec sieste réparatrice.
Rendez-vous avec notre chauffeur de taxi du matin pour récupérer carte SIM. Ce fut laborieux, la carte SIM était défectueuse. Ensuite, il a fallu se faire enregistrer par les services gouvernementaux dans un bureau à l’étage.
Possibilités d’accès à la carte SIM soit en s’identifiant, soit en ne s’identifiant pas mais risque d’usurpation de compte.
Nous avions notre puce téléphonique iranienne – Sauvés 🙂
Nous circulons en taxi pour repérer les différents sites (ponts, place de Naghsh-e Jahan / place de l’Imam, bazar).
Nous nous restaurons dans un kébab recommandé par le chauffeur. C’est situé un peu à l’écart de la ville mais c’est propre et c’est bon. Nous constatons peu de restaurants.
Cela ne semble pas être dans les habitudes des iraniens.
Retour hôtel. Le taxi nous réclame 35 €. N’ayant pas de monnaie, il nous compte 5 € d’unités pour le téléphone.
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