Gouvernement | République islamique |
Superficie | 1 648 195 km2 |
Population | 82 801 633 habitants en 2016 |
Capitale | Téhéran (8 846 780 habitants) |
Religion | Islam chiite |
Langue | Persan moderne, farsi, langue indo-européenne ayant adoptée l’alphabet arabe |
Monnaie | Rial |
La densité moyenne de la population est assez faible (49 habitants au kilomètre carré). La plupart des iraniens vivent dans des centres situés dans les zones périphériques de l’état ou dans les oasis les plus fraîches, à l’intérieur des terres.
Capitale depuis 1976, son altitude est de 1200 mètres environ et son nombre d’habitants est de 8 846 780 en 2011. Téhéran est située dans une vaste plaine, au pied de l’Elbourz. Son climat est étouffant l’été, froid en hiver. L’eau y est rare, et la campagne qui l’environne est peu fertile. Son importance est venue de sa situation commerciale et stratégique à un nœud de routes à grande circulation. Elle possède en outre des industries florissantes, textiles et mécaniques pour la plupart.
Altitude : 1 550 mètres, 1 424 641 habitants en 2011. La ville de Tabriz est bâtie sur un plateau, dans une zone fertile, c’est une ville très industrielle et un marché très actif
Altitude : 1 500 mètres environ, nombre d’habitants : 2 031 324 (2015).
La ville Isfahan fut jadis une cité, splendide et animée, et déclina dès que Téhéran l’eut supplantée comme capitale. Aujourd’hui Isfahan est devenu un centre industriel important dans le textile et le raffinage.
Altitude : 1 000 mètres. Nombre d’habitants 4 156 321 en 2015. La ville de Mechhed, grand centre commercial est en relation avec le Turkestan et l’Asie centrale.
L’existence d’un aménagement hydraulique complexe, datant des anciens perses, indique clairement que le pays est en grande partie aride. Sur la carte, l’Iran se présente comme un vaste plateau entouré de reliefs montagneux. Les plus imposants sont les monts Elbourz au nord (avec le majestueux massif volcanique du Demavend qui culmine à 5 771 m) et les monts Zagros au sud-ouest.
La plus grande partie du plateau, limité par la barrière montagneuse, est privée d’humidité de la mer ; il y règne un climat sec. Les quelques dépression de l’intérieur, arides et désolées, sont pratiquement dépourvues de vie.
La plus impressionnante de ces cuvettes est le Dacht-i-Kévir (en persan : دشت كوير), désert de cailloux coupé de zones salées. Le plateau est la proie du vent, de la sécheresse et des marais de sel.
Sur ce territoire de 1 300 kilomètres de large et de plus de 2000 de long, le principal fleuve est le karoun (700 Kilomètres environ).
Descendus des montagnes, des cours d’eau arrosent l’intérieur du des terres sur un parcours très bref, car le climat torride les assèche à mesure qu’ils pénètrent dans les steppes iraniennes.
Or, l’homme a besoin d’eau pour vivre dans ces régions et pour cultiver la terre. Il a donc songé à construire des canaux souterrains, appelé (les qanats) afin de préserver l’eau d’une évaporation trop rapide. Partout où l’eau sort de terre, jaillissent des oasis aux riches cultures maraîchères et aux arbres robustes. Voir notre article sur le Musée de l’eau à Yazd.
Le plateau iranien est souvent entrecoupé d’immenses cuvettes pleines d’eau, vastes étendues saumâtres plutôt que de lacs naturels.
Au nord, L’Iran est baigné par la mer Caspienne, au sud par le golfe persique et le golfe d’Oman. Les cotes de la mer Caspienne possèdent un relief de plaine et sont très fertiles. Celles qui bordent le golfe persique sont au contraire hautes et désolées.
Les cultures n’occupent que le dixième du sol iranien et se répartissent surtout sur la mer Caspienne. Là, le climat humide favorise la production intense des céréales (surtout du riz), du tabac, du coton et des arbres fruitiers.
Ce paysage a été chanté par Firdousi, le plus grand poète persan (935-1020), qui décrit ce paysage comme un véritable paradis terrestre.
Les hautes vallées irriguées par les fleuves sont également fertiles. Les oasis de l’intérieur produisent du coton, des légumes et des palmiers dattiers.
Les iraniens pratiquent une pèche constante et fructueuse dans les eaux de la mer Caspienne (esturgeons).
Sur les plateaux, la principale occupation des habitants est l’élevage du bétail (moutons et chèvres en particulier), pratiqué par plus de 3 millions de nomades. La laine des moutons dans la fabrication de tissus et des célèbres tapis persans, fleuron traditionnel de l’industrie iranienne.
Depuis le 20ème siècle, un grand évènement à transformé la vie de l’Iran : l’exploitation des premiers gisements pétrolifères, découverts dans le nord-ouest. Pour ce pays, jusque alors extrêmement pauvre, dépourvu d’industrie, possédant peu de voie de communication, une ère nouvelle a commencé. Les énormes richesses que le pétrole fait affluer dans les caisses de l’état sont utilisées en grande partie pour améliorer les conditions de vie du pays.
La production s’accroît rapidement et atteint 182,6 millions de tonne par an (en 2015). Un magnifique port fluvial est né : c’est Abadan (206 073 hab. en 2009), où le pétrole arrive par oléoducs. Le précieux combustible est distribué dans le monde entier.
L’économie iranienne a été pénalisée durant longtemps par le blocus américain mais qui se lève progressivement depuis les accords de Vienne sur le nucléaire iranien le 14 juillet 2015.