Un petit déjeuner d’adieu composé d’une omelette fromage, c’est le restaurant préféré de Pascal.
C’est certainement la raison pour laquelle Pascal a adoré cette ville ; il y fait chaud mais on y mange bien.
Nous reprenons le taxi qui nous avait conduit à Saryadz la veille (10 000 IRR) pour la gare routière de Yazd.
Nous enchaînons pour 8 heures de bus en direction de Shiraz. Il fait toujours très chaud. La température à 10 h était de 34 degrés.
Nous arrivons aux à la Guest-house vers 17 H.
Toujours fidèles à nos habitudes, nos affaires rangées, nous partons en expédition pour découvrir la ville de Shiraz.
Difficile de décrire Shiraz, la ville est beaucoup plus moderne que Yazd, de larges avenues, de grands bâtiments, beaucoup de musées, beaucoup plus de touristes également (bien qu’en Iran, c’est très relatif), la ville étant proche de Persépolis.
La soirée pique-nique se transforme en soirée mosquée avec repas gratuit 🙂
Nous nous engageons dans une ruelle sur la droite, qui devait nous amener à notre hôtel, situé sur le boulevard parallèle.
Un jeune homme à vélo, venant en contre-sens, nous accoste.
Échanges de politesse habituel, d’où on vient, combien d’enfants avons-nous, filles, garçons, etc …
Quelques personnes venant du bâtiment d’à côté se joignent à la conversation et nous proposent de venir assister à la cérémonie organisée le soir à la mosquée. Pour nous aider à sortir de notre hésitation, deux verres de jus de citron nous sont offerts. On nous promet même un panier repas offert distribué à tous les participants.
On se regarde. N’ayant rien à perdre, nous acquiesçons. La gentillesse, dégagée par nos invités nous a convaincu (notre estomac qui criait famine n’y est pour rien).
Nouvel attroupement devant la mosquée, les étrangers sont plutôt rares en Iran. C’est très surprenant d’être l’objet d’autant d’attention.
Puis, nous sommes invités à participer à la célébration séparément. La salle de prière est partagée en deux parties par un rideau, les hommes d’un côté, les femmes de l’autre. Les destins de Christine et Pascal se séparent.
Côté masculin, au début, les hommes entrent et sortent régulièrement. Certains font leur prière mais la plupart discutent entre eux. Une collation est servie (thé, pâtisserie). Un imam fait apparition, s’assoit sur le côté. Les plus anciens viennent le saluer.
Puis au fur à mesure, le ton devient de plus en plus grave. Des notables du quartier viennent discourir, un imam lance la prière. Les hommes debout se mettent à danser en cercle concentriques en se frappant la poitrine avec le bras, de plus en plus fort.
Le côté féminin, c’est plutôt ambiance salon thé. Les femmes discutent pendant que les enfants jouent sur les tapis. Au moment le plus fort de la cérémonie masculine, certaines femmes, surtout les plus âgées se frappent mollement le torse en marque de soutien.
Les enfants sont très curieux, veulent tout savoir sur cette étrangère et interpellent les personnes qui parlent anglais pour en savoir plus.
Christine n’a pas vu le temps passé. Quant à Pascal, les deux heures dans la mosquée lui ont parues bien longues.
Nous retournons à notre hôtel, raccompagnés par celui qui sera notre guide le lendemain pour Persépolis.
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