Les jardins sont de véritables œuvres d’art. Ce sont des endroits où les iraniens ont plaisir à se retrouver. L’eau circule dans ces havres de paix, apporte la fraîcheur qui apaise. En effet, cet élément a un rôle central tant pour l’esthétisme des lieux que pour l’irrigation. La particularité du jardin persan est de symboliser le paradis. Les jardins iraniens ont été source d’inspiration pour les jardins mondialement connus en Inde ou encore en Espagne.
Nous avons notamment visité :
Le désert de sel (Dasht-e Kavir) et le désert Dasht-e Lut sont les principaux déserts de l’Iran. Nous avons découvert le désert de sel (200 000 km²) grâce à notre guide. Nous nous y sommes rendus en fin d’après-midi car les températures sont insoutenables. Le désert est très peu habité par la population. Nous y avons découvert un seul homme avec sa production de pastèques. Au fond d’une marre sans eau, il fait pousser les pastèques. Ce produit est bienvenu pour se rafraîchir. Il nous a montré également son puits pour extraire l’eau.
Après de longs kilomètres au travers des dunes et paysages désertiques, nous avons gagné le caravansérail, lieu d’approvisionnement des caravanes de marchands et de halte.
Ensuite, nous avons profité de la nuit pour observer le ciel étoilé, puis le lever du soleil.
Les bazars sont des lieux magnifiques pour s’imprégner de l’ambiance de la ville. C’est aussi un lieu de fraîcheur appréciable.
En effet, le plafond voûté isole des températures et un trou de lumière permet d’éclairer les espaces. C’est aussi un moyen pour traverser la ville à pied. Ces allées donnent directement à certaines mosquées et hammam.
Le kébab accompagné de riz reste le menu le plus consommé.
Nous avons pu déguster le célèbre dizi appelé Abgoosht (plat populaire). L’abgoosht doit mijoter très longtemps. Il est divisé et servi en deux parties. Tout d’abord, le bouillon qui est placé dans un grand bol servi séparément. Ensuite, les ingrédients solides, la viande, les pommes de terre, les tomates, les pois chiches et les haricots blancs. Ils peuvent aussi être écrasés à l’aide d’un mortier.
Le Ash est une soupe consistante très populaire en Iran. Elle est composée de légumes secs, d’herbes et petits morceaux de viande.
Le Gaz de Yazd est un délicieux nougat fondant aux pistaches.
On trouve également de délicieuses pâtisseries appelées chirini-e-khost et chirini-e-tar, des glaces, des boissons à base de yaourt -sharbat/dough.
Les différents pains iraniens :
Cheminée carré et couverte avec des fentes verticales qui captent le vent. Élément traditionnel d’architecture perse qui permet de ventiler, rafraîchir les bâtiments et stocker l’eau à des températures extrêmement fraîches.
À chaque fois qu’un faible souffle de vent passe à travers le sommet du capteur de vent, la différence de hauteur crée une faible différence de pression entre la base et le sommet de la colonne interne du badgir. La différence de pression aide donc à remonter l’air chaud vers le sommet et à amener de l’air frais vers le bas de la colonne. Couplé avec les propriétés de la terre crue, cela augmente les qualités de résistance à la transmission de chaleur.
Nous avons constaté la présence de très nombreux badgirs dans les villes de Yadz et de Kashan.
Le qanat est un ouvrage (de type minier) destiné à la captation d’une nappe d’eau souterraine et l’adduction d’eau vers l’extérieur. Un qanat est constitué d’un ensemble de puits verticaux (accès, aération) reliés à une galerie de drainage légèrement en pente qui achemine l’eau vers des citernes. Les orifices des puits verticaux distants de 20-30 mètres sont consolidés en surface par de la boue séchée. Ainsi, on peut voir le parcours de la galerie. Pour les populations de régions arides ou semi-arides, un qanat constitue une source d’eau constante et régulière, quelle que soit la saison.
Les galeries horizontales, hautes de 80 cm, peuvent être longues de plusieurs dizaines de kilomètres.
Le musée de l’eau à Yazd décrit tout le système de canalisations mis en place par les iraniens pour amener l’eau dans les villages.